Enjeux spécifiques à Wallis et Futuna

Il serait plus court d’énumérer toutes les contradictions du quinquennat de François Hollande que de donner un aperçu du mécanisme des alliances politiques à Wallis et Futuna.

Reste, qu’entre les réformateurs plutôt à droite qui soutiennent les socialistes et les tenants de la coutume plutôt soutenus par les socialistes, mais qui optent pour des candidats de droite, pour enclencher un processus de rénovation, la situation est complexe. En fait depuis l’invalidation de l’élection du député Victor Brial (pourtant réélu en 2003) le RPR, puis l’UMP et maintenant Les Républicains ont perdu la main à Wallis et Futuna. Il était, pour les appareils parisiens, le meilleur « décodeur » de la vie politique sur ce territoire.

Pourtant, Wallis et Futuna qui avait basculé à 56% à gauche à la présidentielle de 2012, se passionne aujourd’hui pour les primaires à droite. Comme un peu partout, Alain Juppé tient la corde dans les comités de soutien locaux. Talonné, il est vrai par Bruno Lemaire, qui est passé sur l’archipel il y presqu’un an et à fait forte impression par « son parler vrai » et son « accessibilité ». Mais Wallis et Futuna a surtout l’œil braqué sur le renouvellement de son assemblée territoriale (l’équivalent de notre Congrès, les prérogatives législatives en moins) prévu en novembre 2017. La droite du territoire espère tirer son épingle du jeu, et en sortir des alliances centre/centre gauche tantôt avec ou sans les socialistes, qu’incarnent l’actuel président de l’assemblée, Mikaele Kulimoetoke. Les primaires peuvent lui servir de tremplin.

Msp-La tribune