Plusieurs personnes ont pu être interpellées lors d’une intervention de grande ampleur menée mardi matin, à la tribu de Bangou, à Païta, par le GIGN et la police nationale. Cette opération s’inscrit dans le cadre de l’enquête confiée à la section de recherche de Nouvelle- Calédonie et la brigade de recherche de Nouméa concernant la tentative d’assassinat sur les gendarmes le 30 octobre dernier. Cinq d’entre elles, âgées de 25-26 ans, dont l’un des auteurs des coups de feu, ont été présentées au magistrat instructeur, a fait savoir le procureur de la République, Alexis Bouroz. Tous sont connus des services d’enquête et ont déjà été condamnés à des degrés divers. Les intéressés sont mis en examen des chefs d’association de malfaiteurs, dégradations aggravées, violences sur agents de la force publique, mise en danger de la vie d’autrui et entrave à la circulation. Ils encourent une peine de 10 ans d’emprisonnement (20 pour les récidivistes). Le tireur est, quant à lui, mis en examen pour tentative d’assassinat pour lequel il encourt la réclusion criminelle à perpétuité. Un dernier individu est toujours recherché. Pas moins de 16 armes de grande chasse, de tous calibres, ainsi que des munitions ont pu être saisies…
Sur le même thème
Le projet de loi constitutionnelle portant modification du corps électoral pour les élections provinciales doit être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 13 mai. On imagine mal le gouvernement retirer le texte comme le demandent les indépendantistes à cette échéance. S’il est adopté dans les mêmes termes à l’Assemblée […]
Il y a encore quelques années, la mangrove était davantage considérée comme une poubelle que comme un écosystème fragile aux multiples bienfaits. La vision des pouvoirs publics a évolué. Mardi 30 avril, les quatre communes du Grand Nouméa et la province Sud ont signé un partenariat, Plan mangrove 2030, qui […]
La polémique autour de la signature par l’élue indépendantiste Omayra Naisseline le 18 avril d’une première intention de coopération interparlementaire entre le Congrès et l’Assemblée nationale azérie ne dégonfle pas. « Nous y voyons une ingérence étrangère caractérisée, extrêmement néfaste » note le ministre de l’Intérieur et des Outre- Mer, […]
