Le carré épidémiologique de la plateforme Covid, en Polynésie, comprend désormais une nouvelle case : les « Covid long ». Il s’agit des patients hospitalisés ayant les signes de la maladie après quatre semaines. Ils sont une centaine dans ce cas. Si le nombre de nouveaux malades diminue et que la nef de l’hôpital de Taaone s’est vidée, l’épidémie continue de faire des victimes. Au mois d’août, la Polynésie française a connu un nombre de décès, toutes causes confondues, 4,5 fois plus élevé que la moyenne mensuelle entre 2015 et 2019, selon les chiffres provisoires de l’Institut de la statistique de Polynésie française. Entre le 1er et le 31 août, 590 décès ont été recensés. Depuis 1983, le nombre de décès mensuels n’avait jamais excédé 179 dans cette collectivité d’outre-mer peuplée de 280 000 habitants.
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