Trois plaintes sont en cours de traitement par l’ordre des médecins, dont une déposée par l’instance elle-même. En cause, des propos anti-vaccination tenus par des professionnels jugés non respectueux du Code de déontologie. « Le fait qu’un médecin diffuse publiquement des idées qui ne sont pas scientifiquement prouvées pose problème. Certains ont prescrit des traitements en laissant croire que c’était une alternative à la vaccination », explique Bruno Calandreau. Le président du conseil de l’Ordre des médecins estime que les propos tenus par ces professionnels ont pu avoir des conséquences sur la situation. « Je pense que ces propos ont ralenti la campagne de vaccination. » L’organe traite les plaintes en essayant d’abord de trouver une solution à l’amiable. Si aucune entente n’est trouvée, les dossiers passent devant la chambre disciplinaire, qui se prononce sur une éventuelle sanction, d’un blâme à une interdiction temporaire d’exercer, voire une radiation (exceptionnelle).
Sur le même thème
Le projet de loi constitutionnelle portant modification du corps électoral pour les élections provinciales doit être soumis au vote de l’Assemblée nationale le 13 mai. On imagine mal le gouvernement retirer le texte comme le demandent les indépendantistes à cette échéance. S’il est adopté dans les mêmes termes à l’Assemblée […]
Il y a encore quelques années, la mangrove était davantage considérée comme une poubelle que comme un écosystème fragile aux multiples bienfaits. La vision des pouvoirs publics a évolué. Mardi 30 avril, les quatre communes du Grand Nouméa et la province Sud ont signé un partenariat, Plan mangrove 2030, qui […]
La polémique autour de la signature par l’élue indépendantiste Omayra Naisseline le 18 avril d’une première intention de coopération interparlementaire entre le Congrès et l’Assemblée nationale azérie ne dégonfle pas. « Nous y voyons une ingérence étrangère caractérisée, extrêmement néfaste » note le ministre de l’Intérieur et des Outre- Mer, […]