Le gouvernement s’est prononcé, le 27 avril, en faveur du projet de budget de l’État, en collégialité et à l’unanimité. La Chambre territoriale des comptes devra maintenant se prononcer sur les budgets de répartition (provinces et communes), de reversement (établissements publics) et propre (gouvernement) avant que le haut-commissaire, Laurent Prévost, ne puisse ordonner l’exécution de ce budget qui sera vraisemblablement amputé de moitié. Seuls les investissements déjà engagés seront maintenus et les subventions aux associations seront renvoyées à des décisions budgétaires modificatives quand le futur exécutif entrera en exercice. Pour les associations, qui assurent des missions de service public, la situation pourrait être catastrophique.
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