Les derniers obstacles à l’installation de l’Autorité de la concurrence viennent tout juste d’être levés par l’Assemblée nationale qui a voté une loi organique le 26 novembre. Le projet, porté par Philippe Gomès, vise à assouplir les conditions de recrutement des membres de l’Autorité. La loi précédente empêchait, par exemple, un agent public d’être nommé comme membre non permanent. Pour faire simple, seules des personnes sorties de la vie active ou résidant hors de Nouvelle-Calédonie pouvaient prétendre à intégrer l’Autorité de la concurrence. L’idée est de permettre à des magistrats, des professeurs de l’université ou encore des agents de la Direction des affaires économiques d’en devenir membres. La création à proprement parler de l’Autorité de la concurrence rendra possible l’application de la loi antitrust votée en 2013, toujours dénoncée par Les Républicains. Cette loi vise à limiter les parts de marché d’une société et peut, le cas échéant, imposer la cession d’actifs d’une société pour rééquilibrer le marché. Cette loi vise à réinsuffler de la concurrence dans le système économique et donc à lutter contre la vie chère. Pour ses détracteurs, elle conduira notamment à des hausses de prix.
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