La province Sud a fait savoir via un communiqué qu’elle avait procédé à la capture et l’abattage de 24 requins pendant le confinement. Ils ont été prélevés à l’îlot Maître (17), au récif Ricaudy (6) et dans la grande rade (1). L’institution dit avoir sélectionné les squales en fonction de leur taille et leur agressivité sans donner plus de précisions, indiquant par ailleurs que la « cohabitation avec les requins doit être organisée le mieux possible. C’est pourquoi la province a fait procéder durant le mois de mars à des prélèvements ». L’information a suscité la colère des associations de protection de l’environnement et en particulier celle du collectif Ensemble pour la planète et de Sea Shepherd, particulièrement impliqués dans la préservation des espèces marines et opposés aux prélèvements de requins qui, selon les scientifiques, ne règlent pas le problème de fond. Les associations déplorent le manque de recherche sur les requins qui pourraient éclairer les causes des accidents que l’on a connus. Un manque d’autant plus dommageable selon elles, que le territoire ambitionne de s’imposer comme un modèle en matière de préservation de l’environnement.
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