Vigilance pour les longues maladies
Le syndicat des médecins libéraux met en garde les Calédoniens en longue maladie (LM). Depuis le 1er janvier, la Cafat n’envoie plus de courrier les avertissant
de la date de fin de validité de leur prise en charge sous ce régime.
Courrier qui était habituellement envoyé trois mois avant l’échéance. Les médecins référents doivent adresser par écrit une demande renouvellement de prise en charge.
À la Cafat, l’envoi de 1 500 courriers par mois représentait une charge de travail importante, qu’il a été décidé de lever en raison des effectifs contraints. Il s’agit également d’éviter les prolongations non justifiées.
Les libéraux craignent une rupture « même temporaire » de prise en charge et donc un retard de soins avec, par exemple, « un patient diabétique qui, ne bénéficiant pas de la LM, n’irait pas se faire soigner chez le cardiologue ou ne prendrait plus ses traitements ». Dans ce contexte, « c’est l’attention commune des patients et des médecins qui évitera que ce nouveau fonctionnement ne produise des situations difficiles ».
Ils estiment par ailleurs que le glissement des tâches administratives depuis les services en charge de ce travail vers les libéraux n’est pas dans l’intérêt de l’offre de soins. « L’amélioration du temps dont les médecins disposent pour soigner les Calédoniens doit être une préoccupation commune et constante entre les patients, les médecins et les gouvernances ». 45 000 Calédoniens étaient en longue maladie en 2022, pour 52 % des dépenses de santé du Ruamm.
