Dans la nuit du samedi 8 au dimanche 9 mars, une rixe, impliquant 300 à 400 personnes en majorité « en état d’ébriété » selon le haut-commissariat, a éclaté aux abords de l’établissement 1881 à Nouville. Les forces de l’ordre ont fait face « à un groupe d’individus particulièrement hostiles ». Sept blessés, dont un gendarme et un policier, ont été recensés. Une enquête judiciaire a été ouverte. Le 1881 est menacé d’une fermeture administrative au terme d’une procé dure contradictoire. Une réunion entre les autorités et l’ensemble des gérants des bars et discothèques de Nouméa et du Grand Nouméa a été annoncée afin de rappeler les règles en vigueur.
Une reprise des restrictions de vente d’alcool est à l’étude. Dimanche matin, vers 8 h 30, des affrontements sont survenus avec les gendarmes dans le col de la Pirogue. Quatre militaires ont été touchés. Plusieurs des belligérants auraient participé la veille à la soirée à Nouville.
Dans la nuit de ce même jour, la distillerie de santal de Takone à Maré a disparu dans les flammes. L’origine du sinistre n’était pas encore connue à l’heure du bouclage de ce numéro de DNC.