Le deux professionnels de santé ont été agressés jeudi 23 mars par un père de famille mécontent des soins prodigués à son enfant. Le Syndicat des médecins libéraux dénonce une « hausse croissante » des violences.
Un médecin du service des urgences pédiatriques et une infirmière ont été violemment agressés jeudi 23 mars, au Médipôle. Un père de famille s’en est pris à eux, mécontent des soins prodigués à son enfant. Le praticien a été étranglé et plusieurs coups ont été portés à l’infirmière.
Un débrayage a eu lieu dans la foulée au Médipôle pour les soutenir et dénoncer ces actes de violence auxquels les soignants sont régulièrement confrontés. Une plainte a été déposée à la gendarmerie et l’homme a été placé en garde à vue.
Le gouvernement et la province Sud ont réagi par voie de communiqué afin d’apporter leur soutien et leur solidarité au pédiatre et à l’infirmière en dénonçant ces actes « inacceptables ». La province Sud rappelle qu’elle a renforcé la sécurité dans tous ses centres médico-sociaux (CMS). Le conseil d’administration et la direction générale de la Cafat ont également témoigné leur « émotion » et leur « solidarité » à l’ensemble des équipes de l’hôpital et, en particulier, aux victimes.
DIX MOIS DE PRISON
Le Syndicat des médecins libéraux redoute « une hausse croissante de faits similaires envers tous les soignants, ce qui risque d’accentuer la désertification médicale que nous subissons d’ores et déjà ». Il incite la population « à préserver leurs soignants et à se comporter de manière raisonnée ». Mardi 28 mars, l’homme a été reconnu coupable de violences volontaires. Il a été condamné à dix mois de prison.
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