Présenté en mai dernier, le dispositif de maintien et de retour à l’emploi, proposé par le gouvernement, a été validé par le Conseil d’État et adopté par les membres de l’exécutif, mercredi 25 juin, en séance hebdomadaire.
Prenant la relève du chômage partiel exactions, qui s’arrête le 30 juin, ce projet de loi du pays prévoit la mise en place de deux mesures : une allocation spécifique, plafonnée à 125 heures, sur la base du salaire minimum garanti, à destination des entreprises encore en difficulté et leurs salariés, ainsi qu’une exonération patronale, pour les entreprises « en meilleure forme » afin de les inciter à réembaucher. Si le texte est adopté par le Congrès, le dispositif prendra effet dès le 1er juillet.
Fonction publique
Autre mesure examinée ce mercredi : la suspension temporaire des avancements des agents de la fonction publique pour une durée de deux ans. Si leurs salaires n’ont pas été baissés, « tout le monde doit contribuer à l’effort collectif dans la période actuelle », a expliqué le porte-parole du gouvernement, Christopher Gygès, lors d’une conférence de presse organisée le même jour. La mesure, si elle est adoptée, représenterait 1,7 milliard de francs d’économie pour l’ensemble des employeurs publics, dont 400 millions pour la Nouvelle-Calédonie.