Un début prometteur

Premiers jours de compétitions aux Samoa. La sélection calédonienne n’a pas attendu pour glaner ses premières médailles. Petit tour d’horizon pour ce déplacement à Apia préparé depuis près d’un an.

Les Cagous ont d’abord marqué les esprits lors de la cérémonie d’ouverture de ces 16 Jeux du Pacifique. Lors du traditionnel défilé des délégations, la sélection calédonienne a été la première à danser sur la piste avec son fameux tchap.
Pourtant, il s’en est fallu de peu pour que la fête soit perturbée en raison des pluies, qui n’ont cessé de tomber toute la journée. Fort heureusement, tout est rentré dans l’ordre à l’instant T pour permettre aux athlètes de dé ler et si le pays organisateur de la précédente édition, la Papouasie Nouvelle-Guinée, a ouvert le cortège, la Nouvelle-Calédonie a fait forte impression en dansant, d’un seul pas devant la tribune d’honneur, pour la plus grande joie du public.

Les premières médailles

Ensuite, les athlètes calédoniens ont rejoint leurs dortoirs, à Fale’ula, dans quatre villas situées à vingt minutes en bus du principal complexe sportif. À Apia, il faut s’adapter aux conditions. La délégation le savait, mais le principal, ce sont les compétitions.

Et justement, dès la première journée, lundi, les Cagous n’ont pas attendu pour remporter la première médaille d’or des Jeux. C’est Charlotte Robin, l’une des porte-drapeaux, qui a décroché le précieux métal en eau libre. Avec elle, Maïna Flament a obtenu l’argent, tout comme Hugo Savignac, chez les garçons. La quatrième médaille calédonienne de la journée, du bronze, a été attribuée à Benoît Rivière, toujours en eau libre.

Pluie de récompenses

Lors de la deuxième journée, si les rencontres qualificatives pour les phases finales se succèdent dans les sports collectifs comme le football, le basket, le beach-volley ou le cricket, on retiendra surtout une pluie de médailles pour les Cagous et l’incroyable victoire des rameurs en V12. Les Calédoniens ont, pour la première fois de l’histoire du va’a, remporté la médaille d’or de la catégorie, devant les Tahitiens, eux qui n’avaient jamais perdu depuis l’inscription de la discipline dans ces Jeux, en 1995. De cette journée, les Cagous ont remporté également 11 médailles dont quatre en or en natation et cinq médailles dont deux en or au tir à l’arc, soit un total de 21 médailles, dont huit en or, au terme de la deuxième journée. La Calédonie étant en tête des médailles, suivie de Tahiti et de Fidji. À l’heure où nous écrivons ces lignes, la troisième journée de ces Jeux d’Apia est toujours en cours et la Calédonie poursuit sa récolte de médailles avec notamment les rameurs qui ont réédité l’exploit de la veille en V6 avec de l’or, juste après la très belle deuxième place des lles, toujours en V6 sur le 500 mètres, et la médaille de bronze en V1.


Un déplacement préparé

De long mois de travail ont été nécessaires pour organiser le déplacement de la sélection calédonienne et sur place, bénévoles et encadrants poursuivent leur mission : permettre aux 322 athlètes de concourir dans les meilleures conditions. C’est ainsi que sept membres de la commission « coordination » ont préparé Apia et réussi à présenter les Cagous dans 24 disciplines. À Apia, ils assurent la coordination avec le comité organisateur et celui des Jeux. Ils en profiteront, le 13 juillet, pour signer une convention de partenariat entre les comités olympiques de Nouvelle- Calédonie, de Wallis-et-Futuna, de Tahiti et du Vanuatu, pour resserrer les liens entre les quatre pays francophones de la région et créer une nouvelle dynamique.

Sur place, il y a aussi la commission « village » avec ses six bénévoles qui assurent le confort et la logistique des athlètes, la commission « communication » et ses trois personnes qui participent à la rédaction de la gazette des Jeux. À cela s’ajoute des encadrants et l’équipe médicale composée de quatre médecins et six kinésithérapeutes.

C.S