S’adapter à l’évolution

Depuis plus de 45 ans, la Sécal, Société d’équipement de la Nouvelle-Calédonie, accompagne les collectivités et acteurs locaux à tous les stades de leurs projets d’aménagement du territoire et de construction d’équipements. Lors la présentation de son bilan annuel, elle en a profité pour tracer les grandes perspectives 2017, la mobilité étant au cœur des préoccupations.

« Il ya a un vrai besoin d’aménagement de la Calédonie. » C’est pas ces mots que le président du conseil d’administration de la Sécal, Yoann Lecourieux, a résumé la dernière réunion des actionnaires durant laquelle le bilan 2016 et les perspectives 2017 ont été présentés. Marie-Paule Robineau, la directrice, a rajouté : « On achèvera, cette année, le quartier du Médipôle, à Dumbéa. La livraison de l’immeuble Le Santal permettra l’installation de nouveaux services dans un secteur en plein essor, bientôt desservi par le Néobus. À Koné, les travaux du centre hospitalier du Nord se poursuivront. À Nouméa, le centre de tri de l’OPT de Ducos s’achèvera et les chantiers structurants du Néobus permettront, sans nul doute, d’engager une révolution urbaine d’avenir. » Mais en attendant cette révolution urbaine, la mobilité sera au cœur des attentions de la Sécal durant l’exercice en cours et les prochains.

La mobilité au cœur des actions

C’est un impératif pour les actionnaires. Pour le président de la Sécal, « il y a une volonté de se pencher sur les problématiques de la mobilité dans son ensemble allant des transports scolaires communaux ou interprovinciaux. De nombreux contrats ont d’ores et déjà été signés pour 2017 et 2018 ». La Sécal compte accompagner toutes les structures publiques dans l’optimisation des transports et de la mobilité en général. « Il faut faire sur ce poste des économies, faire mieux avec moins de coûts », a-t-il précisé.

S’ouvrir sur le Pacifique

Dans des objectifs de développement, la Sécal prévoit de s’ouvrir à l’extérieur. « Nous avons modifié nos statuts depuis l’année dernière pour pouvoir intervenir dans la région à la demande sur des projets d’aménagement. Nous pouvons prendre des parts dans d’autres sociétés. Nous avons un savoir-faire ; à nous de l’exporter vers la Polynésie, Wallis-et-Futuna ou le Vanuatu principalement, voire plus. Des contacts ont été pris », a conclu Yoann Lecourieux.


La Sécal

Elle intervient dans 23 communes sur 33 que compte le territoire. Elle est partie prenante dans beaucoup de chantiers : le Médipôle, l’aéroport de Nouméa-La Tontouta, l’aménagement de Dumbéa- sur-Mer, la Zac Panda, le pont du Grand Kokingone, à Touho, la liaison routière Hienghène/Kaala Gomen, le Néobus, le site Eiffel de l’OPT, à Ducos, le centre hospitalier du Nord, etc. Son capital s’élève à 565 millions (20 % État, 8 % Nouvelle-Calédonie, 16 % communes du Grand Nouméa, 34 % provinces, et 22 % par des actionnaires privés.)