Quatre membres du gouvernement proposent un plan économique d’urgence

Yoann Lecourieux, Isabelle Champmoreau, Christopher Gygès et Thierry Santa demandent une réaction urgente face à la crise. (© Y.M.)

Parce que la Nouvelle-Calédonie est au bord d’« une crise d’ampleur », des membres non indépendantistes du gouvernement, Isabelle Champmoreau, Thierry Santa, Yoann Lecourieux et Christopher Gygès, recommandent d’instaurer « l’état d’urgence économique et social » avec la mise en œuvre « dans les plus brefs » de quatre mesures.

Tout d’abord, la signature du pacte sur le nickel « courant mars ». Ensuite, « l’arrêt immédiat de toutes les réformes qui pèsent sur les entreprises et le pouvoir d’achat des ménages », mais aussi « une simplification forte des procédures administratives », et enfin « l’instauration d’un plan de relance collectif ». Seize gros investissements sont listés, tels que la construction de deux stations de transfert d’énergie par pompage et la poursuite du doublement de la voie jusqu’à La Tontouta. Des mesures de réduction des dépenses sont aussi énumérées.

Les quatre élus ont transmis ces propositions au président Louis Mapou qui avait exprimé son intention de présenter un plan de relance lors de l’examen du budget supplémentaire prévu d’ici le mois de mai. « Nous souhaitons initier très rapidement un débat constructif sur le sujet », note Yoann Lecourieux, qui insiste sur la nécessité de mettre en place une mission spécifique. « Nous avons besoin d’être tous ensemble », la Nouvelle-Calédonie, l’État, les provinces, les communes, les partenaires sociaux et économiques…