Première visite o cielle pour Sonia Backes

Pour sa première sortie o cielle depuis sa nomination, la présidente de la province Sud a choisi, la semaine dernière, l’école de police de Normandie qui récompensait onze auxiliaires de proximité. Elle en a pro té pour assurer que leur nombre allait être augmenté et que la participation budgétaire de la province Sud aux e orts de sécurisation des communes était vouée à s’éto er dans les prochains mois.

Sonia Backes a tenu symboliquement à être présente à l’école de police pour la remise des attestations de formation de onze auxiliaires de proximité, des jeunes qui viennent en renfort des policiers municipaux de Nouméa, du Mont-Dore et de Dumbéa. Après s’être prêtés à la cérémonie de descente des couleurs, ils ont reçu leur attestation des mains de la présidente de la province Sud qui en a pro té pour rappeler un des thèmes forts de sa campagne : le renforcement de la sécurité des administrés. « J’ai tenu à être présente aujourd’hui parce que la sécurité est un élément essentiel pour la vie quotidienne des Calédoniens : vous allez y contribuer », a salué Sonia Backes.

Augmentation des effectifs

Elle a profité de son intervention pour rappeler que si l’ancienne mandature avait voulu diminuer ce dispositif, sa volonté était aujourd’hui de réaugmenter la participation de la province Sud destinée à la sécurité des Calédoniens : « Nous sommes passés de 111 auxiliaires en 2013, à 32 en 2018. Il y a donc eu une réduction des effectifs et malheureusement, c’est là que l’on note votre impact sur le quotidien, avec des conséquences sur un certain nombre de faits et le sentiment d’insécurité des Calédoniens. Il est donc important, pour nous, de développer l’accompagnement avec les auxiliaires de proximité qui permettent d’aider les polices municipales. » Pour l’heure aucun chiffre, aucun objectif n’ont été avancés par l’élue. Sonia Backes entend avant tout faire le point avec les maires du Grand Nouméa en vue « d’ajuster au mieux les effectifs en fonction de leurs besoins ». Depuis lundi, les jeunes recrues ont commencé le travail dans leur commune respective. Leur rôle est de patrouiller, créer un lien social avec les populations et remonter tout débordement et toute infraction aux forces de police. « C’est la neuvième année que ce dispositif existe et il a désormais pignon sur rue, souligne Rodolphe Cauden, chef du service « Formation, insertion, prévention » à la province. C’est un investissement important, avec environ 100 millions de francs par an qui sont attribués directement sur les postes d’auxiliaires de proximité. » Les jeunes suivent une formation initiale de quatre semaines pour apprendre les bases de la sécurité. Une fois leur mission d’auxiliaire terminée, sorte de pied à l’étrier, ils peuvent plus facilement intégrer un emploi dans la sécurité comme policier, gendarme, douanier, pompier ou militaire.

C.S