Tous les interlocuteurs de l’État, jusqu’au président de la République, ont montré un vif intérêt pour le plan de sauvegarde, de refondation et de reconstruction (PS2R), mais « il faut aller plus loin dans les travaux », a résumé, mercredi 27 novembre, Louis Mapou, qui a conduit la délégation du gouvernement à Paris durant une semaine.
Michel Barnier a confirmé la tranche du prêt estimée à 27 milliards de francs pour finir l’année. Les élus du Congrès se pencheront sur le texte le 11 décembre, un vote crucial.
En outre, selon Louis Mapou, le locataire de Matignon a annoncé vouloir débloquer une subvention aux investissements de l’ordre de 9 milliards de francs et proposer, au projet de loi de finances 2025, une garantie d’emprunt de l’État pour 120 milliards. Ce à quoi il faudra retrancher 55 milliards pour le remboursement des avances.
L’inspecteur général des finances, Emmanuel Moulin, mène cette semaine, sur les recommandations du Premier ministre, une visite afin de consolider cet accompagnement du territoire. Le dispositif de chômage partiel pourrait « probablement » être prolongé au-delà du 31 décembre grâce à un bon reliquat de l’enveloppe, selon l’exécutif.
Deux inconnues à court terme demeurent pour ce soutien financier de l’État : la menace d’une motion de censure au niveau national et l’attitude de Calédonie ensemble, du Rassemblement ou encore de l’Éveil océanien, qui plaident pour des subventions de l’État et non un prêt.