C’est la fin d’un vrai-faux suspense. Après une annonce différée pour mieux maîtriser un effet de surprise qui ne surprend personne, puis reportée pour cause de cyclone Cook, Philippe Dunoyer est officiellement candidat à la députation dans la première circonscription.
Ainsi en ont décidé, mardi matin, la direction collégiale du parti gomésien, associée aux comités des jeunes
du mouvement. Reste encore au candidat, comme à celui de la deuxième, à se faire acclamer par les militants comme le prescrit l’immuable protocole Calédonie ensemble, lors de son congrès prévu samedi au Kuendu Beach.
Maintenant oint de toutes les huiles sacerdotales de son mouvement, Philippe Dunoyer, 49 ans depuis janvier, peut entrer en campagne, et vient de le faire. À l’instar de son illustre mentor, Philippe Dunoyer l’avoue « mon premier enjeu sera de préserver la paix à tout prix et d’éviter un référendum couperet aux Calédoniens. Ce ne sont de chefs de guerre, mais plutôt de chefs de paix, dont nous avons besoin », martèle l’ancien porte-parole du gouvernement, qui a cessé son activité sitôt l’annonce de sa candidature publiée.
« Intégrité, compétence, humilité », son parti ne tarit pas d’éloges sur la candidature de Philippe Dunoyer. Restent deux questions : peut-on être, au gouvernement, celui qui impose l’austérité et en campagne législative celui qui promet la prospérité ? Et quel soutien apportera la députée sortante de cette première circonscription au candidat issu de son parti politique qui s’est ingénié à lui torpiller sa majorité municipale ?
M.Sp. ©CE
