Participer ou non aux négociations : le FLNKS répondra le 26 avril

« Pour nous, le 13 mai 2024 est un fait politique. Tout ce qui est lié aux arrestations doit être traité dans le cadre politique », appuie Dominique Fochi. Photo : Y.M.

Le FLNKS a annoncé mardi 8 avril sa position : la décision de poursuivre ou non la démarche de pourparlers avec le ministre des Outre-mer, Manuel Valls, sur l’avenir institutionnel sera arrêtée lors d’une convention fixée au samedi 26 avril, probablement dans le nord. Soit trois jours avant le retour du locataire de la rue Oudinot à Nouméa, pour tenter de parvenir à un accord global.
Entre-temps, les composantes du Front se réuniront dans leur structure respective afin de dresser le bilan de la deuxième séquence de discussion. Selon Aloisio Sako du RDO, ces formations politiques « sont invitées à
travailler sur le document » ou projet d’accord, remis dimanche 30 mars, par Manuel Valls aux délégations indépendantistes et loyalistes.

Ce document, confidentiel à ce stade, contient des positions dans lesquelles « on ne se retrouve pas », pointe l’UC Dominique Fochi. Des manques sont déplorés, sur l’affaire des « prisonniers », l’urgence sociale, le nickel… L’idée est ainsi d’amender le texte et de faire valider une version à la conven- tion pour la défendre ensuite lors d’une éventuelle négociation.

La rencontre de la fin avril examinera en outre les conditions formulées par le FLNKS, telles que la présence aux négociations de son président Christian Tein, actuellement emprisonné. Durant les première et deuxième séquences, d’après Aloisio Sako, « nous n’avons fait que poser notre projet d’accession du pays à la pleine souveraineté sur la table des discussions ». Manuel Valls souhaite un « compromis politique ». Ce que réfutent Dominique Fochi et le FLNKS. « Nous sommes pour un accord gagnant-gagnant. Ce n’est pas pareil. »

Y.M.