Muneiko Haocas, le nationalisme « inclusif »

La présidente du Mouvement nationaliste, indépendantiste et souverainiste (MNIS) se présente dans la seconde circonscription pour défendre un projet de société basé sur l’environnement et la réduction des inégalités.

Elle veut parler « aux nationalistes qui ne votent pas FLNKS », à ceux qui auraient voulu voir Jean-Luc Mélenchon président de la République, mais aussi aux communistes, aux socialistes, aux écolos, et surtout, à « ceux qui croient au fait de construire ensemble le futur pays ».

Pour la présidente du MNIS, impossible d’y parvenir dans la division. Sa candidature dans la seconde circonscription, notamment face à Gérard Reignier, met-elle à mal cette unité ? « On apporte un projet et on veut en débattre », expliquait Muneiko Haocas dans notre édition du 3 juin.

L’un des points de divergence porte sur l’ouverture du corps électoral, une possibilité que ne rejette pas la présidente du MNIS, sous conditions. Elle défend un nationalisme kanak « inclusif » ainsi qu’une « vision pays » basée sur la préservation de l’environnement, la lutte contre la vie chère, notamment par « davantage de contrôle », la réduction des inégalités. Elle prône une mise à plat de la défiscalisation et de l’indexation des fonctionnaires.

À l’Assemblée nationale, Muneiko Haocas compte « intégrer » la Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) de Jean-Luc Mélenchon afin d’y « ouvrir le dialogue sur l’avenir institutionnel ».

 

G.C. (© Archives DNC/A.-C.P.)