Le collectif Femmes en colère poursuit sa mobilisation après la série d’agressions
physiques et sexuelles survenues dernièrement.
Une cinquantaine de personnes manifestaient mardi devant le Congrès. Elles demandent à ce que les violences faites aux femmes soient portées en « priorité pays » avec une loi-cadre, la création d’un « plan de sécurisation », d’un fonds d’urgence, la réalisation d’une étude spécifique de la situation ou encore d’une campagne d’information. Une délégation a été reçue boulevard Vauban et au haut-commissariat et elle a remis un cahier de revendications. Elle a obtenu du Congrès la tenue d’une séance plénière sur le sujet le 19 septembre. L’État a informé des nouveaux dispositifs en place comme le Téléphone grave danger et des référents nommés au haut-commissariat et au tribunal. L’État s’est dit favorable à l’organisation d’une commission de travail.