L’ultimatum de ContraKmine

Dans une lettre adoptée lors de son assemblée générale du 9 janvier à Tomo et adressée au président du gouvernement Philippe Germain, le syndicat des contracteurs miniers s’est rappelé au bon souvenir de l’exécutif.

Le nouveau président, Max Foucher, y dénonce la tenue sans concertation du prochain Comité des signataires prévu à Paris les 4, 5 et 6 février prochain. Alors que ce comité doit être notamment dédié aux discussions sur l’activité minière en Nouvelle-Calédonie, l’exécutif n’aurait associé « aucune personne à de quelconques réunions de concertation et groupes de travaux ». Selon Max Foucher, cela démontre « encore une fois », un « déni de respect et d’engagement » de la signature apposée par le gouvernement sur le protocole d’accord.

Le protocole, signé le 28 juillet 2015 au haut- commissariat, stipule précisément que « le gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’engage à associer l’ensemble de la profession minière (opérateurs miniers et sous-traitants) à l’élaboration de la stratégie minière du pays ».

ContraKmine exige l’organisation rapide d’une réunion associant tous les opérateurs, sous- traitants, représentants des institutions et Daniel Goa, en tant que médiateur. Sans réponse avant le 15 janvier, des « mesures fortes » seront préconisées, conclut ce courrier cosigné par l’ensemble des représentants du syndicat et mis en copie jusqu’au ministère des Outre-mer.