L’Indo-Pacifique et l’Ukraine, priorités diplomatiques

US President Joe Biden (R) and China's President Xi Jinping (L) shake hands as they meet on the sidelines of the G20 Summit in Nusa Dua on the Indonesian resort island of Bali on November 14, 2022. (Photo by SAUL LOEB / AFP)

De multiples rendez-vous étaient programmés cette semaine dans la grande région : le sommet de l’Association des nations d’Asie du Sud-Est (Asean) au Cambodge, le G20 à Bali
et le Forum de coopération économique Asie-Pacifique (Apec) à Bangkok. Au Cambodge, le président américain a plaidé pour un « Indo-Pacifique libre et
ouvert, stable et prospère, résilient et sûr ».

Joe Biden et Xi Jinping se sont entretenus à Bali, en marge du G20, pour remettre les relations entre les deux pays sur la bonne voie. La Chine a plaidé pour un respect mutuel, les USA ont promis de veiller à ce que la concurrence ne dégénère pas en conflit.

Pour la Corée du Sud, la dénucléarisation de la Corée du Nord est « une condition préalable à la paix », a souligné le président Yoon Suk-yeol. Taïwan s’est dit déterminé à œuvrer avec ses partenaires en vue de maintenir la paix et la stabilité dans le détroit de Taïwan. Le Canada a fait part de sa volonté d’accroître son influence dans le Pacifique, en renforçant notamment sa présence militaire et d’expertise dans ses ambassades.

La guerre en Ukraine est également dans tous les esprits. Emmanuel Macron a appelé les dirigeants chinois et indiens à faire pression sur la Russie. Ni l’un, ni l’autre n’ont pour l’heure condamné l’offensive. Xi Jinping s’est toutefois dit « profondément préoccupé » par ce conflit. Vladimir Poutine n’a pas fait le déplacement au G20 : il était représenté par son chef de la diplomatie, Sergeï Lavrov.

La Chine est sollicitée pour un soutien contre la guerre en Ukraine, et pour éviter l’escalade dans le Pacifique. / © Saul Loeb via AFP