Les Loyalistes battent campagne

Les partisans du non ont multiplié leurs rendez-vous avec la population dans le cadre de leur consultation participative avec pour finalité de présenter, dans les prochains jours, un projet de société pour une Calédonie française.

Communauté wallisienne-et-futunienne, asiatique, mélanésienne, caldoche, jeunes et moins jeunes, habitants du Grand Nouméa, des communes de Brousse, du Nord et des Îles, des quartiers ou encore chez l’habitant, les Loyalistes sont partis à la rencontre des Calédoniens et sillonnent, depuis la semaine dernière, les routes du territoire à l’occasion de réunions publiques.

Le but est de présenter leur projet d’une Calédonie qui reste française, d’en discuter avec la population et de l’alimenter des vœux de cette dernière. Exemple avec Christopher Gyges, qui animait une réunion publique ces jours-ci au Bout du monde, à Nouméa. Devant les médias, il a pu préciser cette démarche. Pour l’élu loyaliste, il y « avait une vraie attente, de la part des Calédoniens, qu’un projet de société dans la France soit porté par l’ensemble des partis loyalistes. Que tous les partis partisans du non à l’indépendance se soient mis d’accord pour porter un unique projet de société. Cela n’était plus arrivé depuis 30 ans ». Pour Christopher Gyges, « on souhaite le construire avec des Calédoniens et il fallait qu’ils puissent donner leur avis pour que nous le finalisions et le présentions définitivement ». Pour celui qui est en même temps membre du gouvernement et spécialisé dans l’exercice des réunions participatives, « c’est toujours un plaisir de pouvoir de pouvoir échanger avec les Calédoniens sur des sujets de société. Il y a des contributions qui sont importantes et qui sont prises en compte, justement, sur le projet que nous allons présenter, sur la clé de répartition, sur l’ouverture du corps électoral, sur le rôle des provinces et du gouvernement etc. ».

Les dernières réunions ont eu lieu cette semaine sur l’ensemble du territoire et le projet des Loyalistes sera présenté, en principe, à la fin de la semaine.

D.P.

©Les Loyalistes