Les JO dans le viseur

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Alors que son jeune frère, Nicolas, vient d’empocher le titre de champion de France slalom junior, Thomas Goyard va, lui, tenter de décrocher une place pour les Jeux olympiques lors des championnats du monde RSX. A quelques jours de la compétition, il livre ses impressions.

Il y a un peu plus de cinq ans, Thomas Goyard quittait la Calédonie pour poursuivre des études d’ingénieur et participer dans le même temps aux compétitions internationales de RSX (planche olympique). En 2014, le Calédonien décrochait une très belle troisième place aux championnats du monde, à Santander, en Espagne, et du même coup intégrait l’équipe de France. « Un moment carrément incroyable qui donne un sens à tous ces efforts fournis, qui te rappelle pourquoi tu as fait tout ça. Des efforts individuels, certes, mais aussi collectifs, et ça on a tendance à l’oublier. Avec des gens qui sont là depuis le début, mais aussi pendant, et qui seront là après. C’est cet aspect humain qui vaut la peine d’être vécu », explique Thomas Goyard.

Les JO en cible

Le prochain objectif de Thomas sera de donner le meilleur au championnat du monde RSX à Oman du 17 au 24 octobre prochain. Un championnat particulier cette année, puisque ce sera le dernier avant l’annonce officielle (courant mai) de la sélection de l’unique représentant français aux Jeux olympiques de Rio 2016. Autant dire que le Calédonien ne doit pas rater ce rendez-vous. « Quand on me dit JO, je pense d’abord à la démarche accomplie pour tenter d’y participer. Une préparation particulière qui est pour moi une étape de vie, formatrice, importante, unique, mais pas moins que certains chapitres déjà parcourus, ainsi que tous les autres qu’il nous reste encore à vivre, confie le véliplanchiste. Mon but, du coup, sera de faire du mieux que je peux avec ce que le Bon Dieu m’a donné. De mettre tout en place pour ajuster les curseurs et trouver la combinaison optimale. » Thomas avoue qu’au championnat du monde, il « donnera tout », et qu’il est déjà « prêt à en découdre. » Mais il ne sera pas seul dans cette course à la sélection. Il faudra compter sur ses compagnons de l’équipe de France, Julien Bontemps, Pierre Le Coq et Louis Giard, qui donneront également le maximum pour une place aux Jeux. Rendez-vous donc sur la ligne de départ, dans trois semaines.

C.S