Après les déclarations de l’UC-FLNKS et nationalistes sur la nomination par l’État de Jean-Charles Ringard, Calédonie ensemble s’est insurgé à son tour sur cette décision qu’il juge contraire à l’esprit de l’Accord de Nouméa et au transfert de l’enseignement.
Jean-Charles Ringard a été choisi par l’État alors que les membres du gouvernement de la Nouvelle-Calédonie s’étaient prononcés à l’unanimité en faveur du Calédonien Claude Constans, inspecteur d’Académie.
Calédonie ensemble rappelle que depuis le 1er janvier 2012, le territoire « exerce toutes les compétences de l’enseignement sauf celles concernant la délivrance des diplômes, l’établissement des programmes et le contrôle pédagogique » et compare carrément cette nomination aux lois « scélérates » par le biais desquelles l’État avaient repris la main sur des compétences attribuées en matière minière en 1969 (ndlr : lois Billotte).
Ainsi, cette décision, prévient le parti, sera contestée lors du Comité des signataires. Et à défaut d’accord, le parti politique calédonien demandera que la nomination du directeur des enseignements exerçant les compétences de la Nouvelle-Calédonie relève désormais du seul pouvoir du gouvernement. « Le vice-recteur imposé par l’État exercera dès lors sa responsabilité dans cette limite, la Nouvelle- Calédonie exerçant les compétences dans son domaine », conclut le communiqué.
C.M.