Depuis les émeutes, l’institution rencontre des représentants de la population des quartiers afin de mieux comprendre « les enjeux liés aux problématiques qui ont conduit au 13 mai », explique Mahe Gowe, son président.
La démarche a mené à la rédaction d’un livre blanc, qui doit être enrichi par les conclusions issues de trois forums dont le premier s’est tenu samedi 1er février. Un point a été fait sur les « plus de 1000 enfants qui risquent de se retrouver sans école à la rentrée », estime le Sénat, qui demande à l’ensemble des élus « d’agir rapidement » afin de « garantir un accès à l’éducation ».
Un chiffre contesté par la présidente de la province Sud, Sonia Backès. Une pétition doit également être mise en ligne concernant la cantine, les transports, la carte scolaire, etc. Enfin, l’institution appelle les élus à prendre en compte les préoccupations des quartiers dans l’élaboration des politiques publiques. Deux autres forums sont prévus, un sur l’économie sociale et solidaire et l’autre sur l’identité et la culture.