Incendie meurtrier à Maui
Les flammes qui se sont propagées laissent des images de paysages apocalyptiques. L’île de Maui a été ravagée. Dévastée. Ne laissant, à certains endroits, plus que des cendres. Il s’agit de l’une des pires catastrophes naturelles de l’histoire récente de l’archipel américain d’Hawaï, avec un nombre de décès déjà supérieur à celui du tsunami de 1960. Le bilan des feux de forêt pourrait dépasser les 100 morts. Selon l’agence fédérale chargée de la réponse aux catastrophes naturelles (Fema), près de 2 207 bâtiments, majoritairement résidentiels, ont été détruits ou endommagés. Rien que pour Lahaina, la capitale historique qui a été presque entièrement détruite, le coût de la reconstruction est estimé à 5,52 milliards de dollars.
Depuis l’incendie qui s’est déclenché mardi 8 août, les pompiers ont dû lutter contre de multiples brasiers simultanés, alimentés par des vents violents, eux-mêmes nourris par la force de l’ouragan Dora. Des personnes se sont jetées à la mer pour échapper aux flammes. Les circonstances du drame restent floues. Les habitants ont été pris par surprise, ce que beaucoup reprochent aux autorités. Les sirènes d’alerte n’ont pas été déclenchées malgré les nombreux départs de feux. Le numéro d’urgence 911 a également cessé de fonctionner dans certaines parties de l’île suite aux coupures de courant. Une enquête a été ouverte sur la gestion de la crise par les autorités.
Visite décriée du vice-président taïwanais
aux États-Unis
C’est un déplacement qui fait grincer des dents. Dimanche 13 août, la Chine a promis des « mesures fermes » après la visite aux États-Unis de William Lai, le vice-président de Taïwan. Elle voit dans ce séjour une atteinte à ses revendications de souveraineté sur l’île. William Lai devait simplement « transiter » par le sol américain, avant de se rendre au Paraguay pour assister à l’entrée en fonction du nouveau président, Santiago Peña. « La Chine s’oppose à toute forme de contact officiel entre les États- Unis et Taïwan et au fait que des séparatistes militant pour l’indépendance de Taïwan puissent se rendre aux États-Unis », a indiqué, dimanche, un porte-parole du ministère chinois des Affaires étrangères.
Crise politique au Vanuatu
Le Premier ministre, Ishmael Kalsakau, a boycotté le vote d’une motion de défiance à son encontre, jeudi 10 août au Parlement, et reporté son examen au mercredi 16 août. Initiée par le leader de l’opposition Bob Loughman la semaine dernière, la pétition en faveur d’une motion avait recueilli 29 signatures sur 51 élus, soit suffisamment pour renverser le Premier ministre. Ishmael Kalsakau a déclaré que ce mouvement contre lui, huit mois après une élection nationale, était irresponsable. Entre-temps, il a opéré un remaniement ministériel en intégrant deux des signataires de la pétition. Bob Loughman reproche au gouvernement d’avoir relevé le revenu minimum et signé un pacte de sécurité avec l’Australie, compromettant le statut neutre du pays.
Les touristes appelés à la prudence à Fidji
Le mois dernier, les gouvernements néo-zélandais, américain et canadien ont émis des alertes appelant les touristes à rester vigilants dans les lieux publics de Fidji, rapporte RNZ. Ils ont mis en garde contre les vols et les agressions sexuelles dans les boîtes de nuit du centre-ville de Suva. Les autorités fidjiennes sont intervenues pour garantir la réputation de l’industrie du tourisme en renforçant la présence de sa police. D’autres destinations touristiques du Pacifique pour les Néo-Zélandais, telles que les îles Cook et la Nouvelle-Calédonie, sont également regroupées dans un niveau de sécurité deux.
Des recettes dangereuses générées par l’IA
Au menu du jour : un sauté de légumes à l’Oréo, une confiture au poison de fourmi ou du riz à l’eau de javel. Ces étranges (et dangereuses) recettes ont été délivrées par une application néo-zélandaise basée sur une intelligence artificielle. L’initiative, lancée par la chaîne de supermarchés PAK’nSAVE, devait permettre de limiter le gaspillage alimentaire en aidant les consommateurs à cuisiner avec les restes. C’était sans compter sur les limites de cette nouvelle technologie. Face aux critiques, un porte-parole de la chaîne s’est dit déçu en constatant qu’une « petite minorité a tenté d’utiliser l’outil de manière inappropriée et non conforme à sa destination ».
Crise sanitaire : une consultation publique en Polynésie
Une commission d’enquête, composée de représentants à l’Assemblée, évalue l’efficacité des décisions prises par les autorités au moment du pic du Covid, qui a tué près de 700 personnes. Elle a lancé, la semaine dernière, une consultation publique, indique TNTV. L’objectif est de recueillir au moins un millier de témoignages. L’idée est ensuite de proposer des recommandations en cas de nouvelle pandémie. La gestion de la crise sanitaire avait été très critiquée sur le territoire.