Le Jetovator pour s’envoyer en l’air !

Un nouveau loisir nautique est arrivé sur le Caillou. Il s’agit du Jetovator, un engin qui procure à la fois les sensations de l’ULM, du moto-cross et du jet-ski. Pour le moment, il ne se pratique qu’à Bourail. Adrénaline garantie !

Après le jet-ski, sont arrivés le flyboard, puis le hoverboard qui vous plongent dans l’océan et, quelques secondes plus tard, vous font surgir de la mer en vous propulsant telle une fusée dix mètres au- dessus de l’eau comme si vous décolliez vers le ciel à l’image d’un héros de bande dessinée… Si le flyboard est constitué de deux buses accrochées aux pieds, le hoverboard est une planche où elles sont en dessous et derrière. Après, le système est un peu plus simple, les deux appareils sont reliés à un jet-ski par un tuyau principal qui pulse de l’eau jusqu’aux buses. Pour aller plus loin, les inventeurs de plaisir ont mis sur le marché le Jetovator qui reprend le même principe de buses reliées à une moto « volante ».

Une invention américaine

Le dernier-né des engins permettant de se prendre pour Superman à la surface de l’eau a été conçu aux États-Unis et semble plus maniable que ce qui se faisait jusqu’à présent. « C’est différent. Les sensations sont exceptionnelles et vous permettent de piloter une moto volante à 9 mètres de haut », explique Erick Richard, le gérant de Jet Paradise, première société du Caillou qui propose le Jetavator. « L’engin est capable de franchir les 40 km/h, mais aussi de plonger jusqu’à trois mètres de profondeur ou encore de faire des figures. » Pour s’élever et évoluer ainsi, il est donc raccordé à une moto marine traditionnelle par un tuyau et l’eau envoyée sous forte pression depuis le jet-ski permet au Jetovator de prendre de la hauteur. Il suffi t d’incliner les différents jets d’eau via deux joysticks de contrôle latéraux pour se diriger.

Moins dur qu’il n’y paraît

Erick Richard a dû passer son diplôme de moniteur Jetovator en Australie, fin 2017, pour être certifié pour cette moto « volante ». « On peut s’essayer à l’engin à partir de 10 ans ou dès qu’on est en âge de tenir un guidon. Pour le débutant, les dix premières minutes sont consacrées aux premières impressions et appréhensions liées notamment à la peur éventuelle, explique-t-il. Les dix suivantes permettent généralement la vraie prise en main de l’appareil et les dix dernières sont celles dédiées aux vraies sensations avec, souvent, des néophytes qui s’essaient très vite à de belles figures. À l’arrivée, le sentiment général est que le Jetovator, tout comme le flyboard ou le hoverboard, est moins dur que ça en a l’air.» Pour tous ceux qui voudraient tenter l’expérience du Jetovator, il su t de se rendre à la plage de Poé. L’o re de lancement est à 10 000 F pour 45 minutes de pur plaisir.

Contact : 75 21 33


Bientôt, un requin, un dauphin ou une orque mécanique sur l’eau ?

Le premier exemplaire de Seabreacher arriverait en Nouvelle-Calédonie. Cet ovni, dans le monde de la plaisance, fait vraiment jaser. Selon la rumeur, un particulier aurait dans l’idée d’en importer un pour naviguer sur et… dans le lagon.

Sur et dans, car le Seabreacher est une embarcation submersible de deux places. Il a la particularité d’avoir la forme de requin, d’une orque ou d’un dauphin à taille réelle, au choix de son propriétaire lors de la commande. Il est construit à la main,

et adapté en fonction des envies des clients. Au croisement entre un jet-ski et un bateau à moteur in-bord classique, il a fallu dix ans d’ingénierie et de tests pour créer cette embarcation très stable, capable de supporter les conditions de l’environnement marin.

Un grand pare-brise en verre permet une visibilité à presque 360 °. Contrairement aux moto marines, le Seabreacher est capable de réaliser plusieurs actions, à la manière d’un avion : pencher vers la droite ou la gauche, sauter, plonger ou encore couper les vagues. Il se conduit avec des pédales et des manettes. Il est capable d’atteindre une vitesse de 80 km/h et peut aller jusqu’à 40 km/h sous l’eau. Même s’il est submersible, le Seabreacher n’est pas un sous-marin. Il permet uniquement de plonger à environ 1,5 m de profondeur et pour de courtes durées, la partie supérieure de l’engin restera toujours à la surface. Les pilotes expérimentés peuvent rester une minute sous l’eau. Seul hic et pas des moindres, un prix de départ autour de 8 millions de francs, hors douane et transport. Mais on en attendait pas moins de cette machine fantastique, selon l’avis de tous ceux qui ont pu l’essayer à l’étranger.

C.S