Le Congrès adopte le report des élections provinciales

Les élus du Congrès ont adopté mardi 22 octobre le report des élections provinciales. (© F.D)

« Tout ce que nous pouvons espérer du côté de l’État, c’est que cet avis soit favorable de façon la plus large possible, voire unanime », a appelé de ses vœux Stanislas Alfonsi, secrétaire général du haut-commissariat. Le report du renouvellement général des membres du Congrès et des assemblées de province, au plus tard le 30 novembre 2025, a bel et bien été adopté, mardi 22 octobre, par les élus du boulevard Vauban. Mais pas à l’unanimité : 47 pour, un contre (Sylvain Pabouty, UC-FLNKS et Nationalistes), deux abstentions (Aloisio Sako et Kadrilé Wright, UC-FLNKS et Nationalistes).

Pour plusieurs groupes, c’est « assez simple : soit on choisit de cultiver le rapport de force imbécile et stérile […], soit on saisit l’opportunité de renouer les fils du dialogue politique », a résumé Philippe Michel (Calédonie ensemble).

D’autres ont exprimé leurs réserves. Sonia Backès (Les Loyalistes) a posé des conditions, notamment que l’UC revienne à la table des discussions « avec tout le monde » et que « l’État arrête de procrastiner ». Vaimu’a Muliava (Éveil océanien) a laissé planer un temps le doute, rappelant l’« opposition farouche et de principe sur ce report » de son parti. Avant de lâcher un « cependant » et de décider d’« accompagner cette volonté unanime ».

Pierre-Chanel Tutugoro (UC-FLNKS et Nationalistes) a rappelé les réserves de son groupe. La rencontre avec François-Noël Buffet a permis de « suffisamment nous rassurer pour porter un vote favorable ». Ce qui n’a pas empêché Sylvain Pabouty de voter contre, estimant que ce report « exprime un passage en force ». À l’heure de notre bouclage, le Sénat examinait cette proposition de loi organique avant un passage à l’Assemblée nationale prévu le 6 novembre.