Le chef de la police municipale dehors !

Des policiers municipaux assistent ‡ une cÈrÈmonie en l'honneur des services de sÈcuritÈ en prÈsence du ministre de l'IntÈrieur Claude GuÈant , le 16 juin 2011 ‡ Nice, avant les PremiËres rencontres nationales de la police. Claude GuÈant s'est engagÈ ‡ subventionner ‡ hauteur de 50% l'achat de gilets pare-balles pour les policiers municipaux armÈs, sans prÈconiser de les rendre obligatoires. "Ce n'est pas la vocation de l'Etat que de financer des Èquipements communaux", a commentÈ M. GuÈant. Il s'agit donc d'un geste fort "en reconnaissance des risques" encourus par la profession, a-t-il estimÈ. AFP PHOTO / SEBASTIEN NOGIER

Cela fait des mois et des mois que l’on annonçait le départ du directeur de la police municipale, Johann Gognetti, et c’est pour bientôt. Un avis de vacances de poste a été publié à ce sujet par la mairie. Si on ne se fait aucun souci pour la suite de la carrière de « l’encore actuel directeur », officier de la gendarmerie à la retraite avec un possible reclassement à l’appui, on peut se poser la question si la « chasse aux sorcières » de l’actuelle mandature n’est pas en train de se poursuivre. Pour Gaël Yanno, président du Congrès et au cœur du dossier de la police municipale alors qu’il était à la mairie : « C’est l’hémorragie qui continue. Si certains cadres municipaux sont licenciés car ils étaient trop proches de l’ancienne majorité, d’autres préfèrent partir d’eux-mêmes. Ceux-là se rendent compte qu’ils préfèrent fuir à contre cœur la mairie, un navire sans cap et sans capitaine. » Côté syndicats, ceux qui voulaient la tête de Yohann Gognetti depuis sa prise de fonction en 2009, sont ravis. Et pensent même que c’est par leur « acharnement » que l’on est arrivé à cette situation. Que nenni ! La nouvelle équipe municipale l’avait annoncé lors de sa campagne, il fallait revoir et remettre à plat la police de la ville. Après, il y a la méthode et la manière. Quoiqu’il en soit, toute réorganisation de la police passe par tradition par le changement de son chef, l’occasion rêvée de placer un des proches du nouveau cabinet à ce poste. Une police qui d’ailleurs « subit » depuis quelque temps un audit dans le but de mettre en marche cette réorganisation qui, sans nul doute déplaira, aux « fameux » syndicats contestataires. De quoi donner du pain sur la planche au futur patron de la police municipale.