Le Cese s’intéresse à l’endométriose

Vendredi 14 octobre, à la province Sud, le Conseil économique social et environnemental examinera en séance plénière un projet de vœu de la Commission de la femme sur « Les conséquences sociétales de l’endométriose », qualifié d’« enjeu majeur pour la société ». « La Commission a souhaité procéder à un état des lieux de cette maladie localement après qu’elle a fait l’objet d’un plan particulier en Métropole », explique la présidente de la Commission, Pascale Daly.

Pour ce faire, les représentants du gouvernement et les acteurs concernés par ce sujet comme la Cafat ont été auditionnés. « Cette maladie gynécologique, qui touche une femme sur 10, a longtemps été passée sous silence ou ignorée. Et on estime qu’il se passe environ 7 ans entre les premiers signes de la maladie et son diagnostic », rappelle la conseillère.

« Précarité extrême »

Le Cese veut notamment attirer l’attention des entreprises et des ressources humaines sur les souffrances que cette maladie induit. Les femmes touchées par l’endométriose peuvent être bloquées professionnellement, affronter des conséquences financières, relationnelles ou mentales jusqu’à des situations de « précarité extrême ».

La prise en charge par la Cafat, sous condition, est jugée satisfaisante. Le Cese veut aller plus loin en s’intéressant à l’accessibilité à la PMA.

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