L’Avenir en confiance, un an après sa victoire

Formée en février 2019, la liste composée de plusieurs formations non indépendantistes a dressé le bilan des actions menées et des mesures prises, douze mois après sa victoire aux provinciales.

C’était il y a un an. La liste des élus de l’Avenir en confiance s’imposait en province Sud avec plus de 40 % des suffrages. Composée de représentants des Républicains calédoniens, du Rassemblement- LR et du Mouvement populaire calédonien, la liste s’est depuis insérée majoritairement dans tout le paysage institutionnel avec 20 élus à la province Sud, 18 au Congrès et quatre membres au gouvernement de la Nouvelle-Calédonie.

Concrétisation des actions

Et c’est un bilan positif que présente, un an après, l’AEC. Sur les 12 mesures prioritaires annoncées pendant la campagne des provinciales, huit ont déjà été réalisées ou sont en cours de finalisation, deux ont été stoppées momentanément, en raison de la crise du Covid-19, et il en reste donc deux à concrétiser.

Ce que l’on peut constater avant tout, c’est que l’alliance des partis a fonctionné, en dépit de dissensions et de ses détracteurs qui ne lui donnaient que quelques mois, comme la précédente « plateforme ». Les élus de l’AEC ont, en un an, concrétisé leurs projets avec 37 délibérations de la province Sud, six lois du pays, 93 amendements, deux propositions et un vœu. Pour eux, cette année se résume par unslogan: « On l’a dit, on l’a fait ! »

Les mesures phare

Relance économique, soutien à la compétitivité de la SLN, adoption de la loi de soutien à la croissance, réforme des protections de marché, instauration du droit à l’erreur sont quelques mesures phare mises en place dès cette première année de mandature. Si la politique environnementale et le développement durable ont également eu leur lot d’actions et de mesures (modification du Code de l’environnement provincial, développement des énergies renouvelables), la sécurité a aussi été priorisée avec, par exemple, l’encadrement de la vente d’alcool et lutte contre les abus, le renforcement des aides aux communes et commerces ou la lutte contre les violences conjugales.

Les élus de l’AEC ont confirmé mettre en avant ces douze derniers mois une meilleure transparence de la vie politique, comme ils l’avaient promis, et en matière de santé, les efforts se sont concentrés – et se concentrent toujours – sur le sauvetage du Ruamm (prélèvements exceptionnels entre les différentes branches de la Cafat).

L’enseignement et le social ont été aussi des priorités (École de la réussite et du mérite avec une nouvelle politique provinciale, nouveau Code des aides au logement, réforme du modèle économique touristique…). Bref, une série de mesures et d’actions qui se sont poursuivies au fil des mois, mais ont été interrompues par la crise du coronavirus.

Même si la Nouvelle-Calédonie n’en est pas encore sortie, cette crise a permis de démontrer la réactivité des élus AEC tant au niveau de la gestion du gouvernement que des moyens mis en place par la province Sud (aides aux petites entreprises, aide aux employés de maison, adaptation de la carte A, rapatriements, commande de masques et de gel, continuité des services…).

Et l’avenir

Bien que la relance économique, compte tenu du Covid-19, monopolise une partie des efforts des élus de l’AEC, les actions vont se poursuivre, notamment au niveau de la sécurité, du cadre de vie et de l’égalité femmes/hommes. Bien évidemment, il sera question de tout mettre en œuvre pour le deuxième référendum. Pour que la date du 6 septembre soit respectée et pour qu’une majorité de Calédoniens, comme au premier en 2018, vote non à l’indépendance.

En conclusion, l’AEC indique : « Nous avons démontré notre solidité. Elle sera à nouveau au rendez-vous, autant pour agir au quotidien dans chaque institution, réagir face à l’urgence et construire avec vous, la Nouvelle-Calédonie de demain ! »

C.S.