Quarante-quatre ans après le sacre de Chris O’Neil en 1978, l’Open de tennis d’Australie a été remporté à Melbourne par la jeune Australienne Ashleigh Barty, numéro 1 mondiale, face à l’Américaine Danielle Collins.
La joueuse de 25 ans s’offre un troisième titre après ses victoires à Roland-Garros et Wimbledon. Avant elle, seules Chris Evert Lloyd, Martina Navratilova, Steffi Graf et Serena Williams ont gagné des Majeurs sur trois surfaces. Née à Ipswich, dans le Queensland, la jeune femme d’origine aborigène avait remporté Wimbledon juniors en 2011, à seulement 15 ans. En 2014, avec un avenir extrêmement prometteur, elle avait pourtant mis sa carrière entre parenthèses durant un an et demi pour devenir joueuse de cricket de haut niveau.
Surréaliste
La jeune femme est officiellement ambassadrice du tennis aborigène en Australie et compte parmi ses idoles Evonne Goolagong, sept fois titrée en Grand Chelem, qui lui a remis son trophée, ou encore Cathy Freeman, championne olympique du 400 mètres en 2000 à Sydney. « Je suis si fière d’être australienne… Être titrée ici… C’est un peu surréaliste », a-t-elle réagi, lors de son sacre sur la Rod Laver Arena.
Le lendemain, l’Australie a vécu un autre moment historique : la victoire de Rafael Nadal qui, en renversant le match face au Russe Daniil Medvedev, a remporté son 21e titre du Grand Chelem. Un record pour un match d’anthologie.
C.M. avec AFP (© Martin Keep/ AFP)