L’appel à la haine de Daniel Goa classé sans suite

La plainte d’appel à la haine ou à la violence, déposée le 25 avril, a été classée sans suite par le parquet de Nouméa. Les Loyalistes l’avaient formulée en réaction aux propos du président de l’Union calédonienne (UC) en ouverture du comité directeur, à Koumac, le 22 avril. Daniel Goa avait, notamment, laissé entendre qu’aucune « élection ne se tiendra dans ce pays » si le corps électoral était élargi, ou affirmé que la Nouvelle-Calédonie n’était pas et ne sera jamais, selon ses mots, « une terre de France ». Les Loyalistes avaient dénoncé « de réels appels à la haine et à la violence qui ne peuvent pas rester sans réponse pénale ». Ils estimaient qu’avec ces déclarations « un nouveau cap est passé », pointant du doigt des « appels à la sédition ». « Lors de son audition, Daniel Goa a contesté les faits d’appel à la haine ou à la violence dénoncés dans la plainte, précise le procureur de la République Yves Dupas. Il ressort des éléments de la procédure que l’infraction est insuffisamment caractérisée. »