Le 6 décembre, la Croix-Rouge française a relancé la Pirops, qui avait été active de 2007 à 2014 avant d’être arrêtée notamment faute de financement. Basée en Nouvelle-Calédonie, la plateforme d’intervention régionale pour l’océan Pacifique Sud a vocation à répondre aux risques de catastrophes naturelles, comme des séismes ou des éruptions volcaniques, d’événements climatiques et d’épidémies.
L’association humanitaire a reçu plus de 320 millions de francs de l’Agence française de développement sur trois ans pour lui permettre de s’installer, former les volontaires, disposer du matériel d’urgence en cas de besoin, etc. Aujourd’hui, la Pirops serait « en mesure d’aider environ 500 familles avec des kits familiaux, d’hygiène, de cuisine, éventuellement des abris temporaires… », explique Yvan Grayel, responsable de la plateforme (photo).
Si ces stocks sont acheminés grâce aux moyens des Forces armées (Fanc), la Croix- Rouge souhaite pouvoir déployer des kits directement sur place. Le fonctionnement de la Pirops repose sur une équipe de sept personnes réparties à Nouméa, au Vanuatu et à Fidji. Ces deux archipels ont été ciblés dans un premier temps, mais l’objectif est ensuite de pouvoir intervenir sur l’ensemble de la région.