Jeudi 5 décembre, lors d’une conférence de presse à la Chambre d’agriculture et de la pêche (CAP-NC), l’ensemble des filières ‒ interprofession fruits et légumes, interprofession viandes, pêche ‒ ont parlé d’une même voix pour défendre le monde agricole. Une première. « Pour vous dire, quand même, que l’instant est grave », souligne Guy Monvoisin, président de l’IVNC.
« NOURRIR LA POPULATION »
Dans cette période de crise, les différents acteurs voulaient sensibiliser aux opportunités que constitue l’agriculture. D’où l’importance « de préserver les établissements publics qui viennent en soutien, comme l’Ocef et l’Agence rurale », « de ne pas sacrifier un outil de production pour espérer économiser quelques centaines de millions à très court terme », et « de pérenniser les outils existants », insiste Jean-Christophe Niautou. « Notre vision est de nourrir la population, d’offrir des perspectives en santé publique. » Le président de la CAP-NC évoque, à l’horizon 2030, la création d’environ 2 000 emplois. Cela aurait pour avantage de « fixer les populations là où elles vivent, notamment en Brousse et dans les Îles ». Autre enjeu à venir, le développement de la transformation.
