La Polynésie touchée de plein fouet par le Covid

An ambulance enters, on July 21, 2014, the Taaone hospital in Papeete, the French overseas territory of Polynesia. French Polynesia President Gaston Flosse was heard for some hours on July 21 by French Gendarmes in the Polynesian capital as witness in a corruption investigation in the matter of financing construction of the main Tahitian hospital. In 2003, his government handed the construction of the Taaone hospital to SMPP company disregarding the French rules of bids, according to judicial sources who said that this contract valued "over 5 billion francs Pacific" (42 million Euros). (Photo by GREGORY BOISSY / AFP)

« L’heure est grave ». Le haut-commissaire Dominique Sorain n’y est pas allé par quatre chemins. L’épidémie en Polynésie-Française a changé d’échelle.  Le pays compte 4 200 cas de Covid-19, six nouveaux décès en 24 heures, 198 personnes hospitalisées dont 28 en réanimation, avec un taux d’incidence à 1500. Dans le cadre de l’état d’urgence, le couvre-feu est mis en oeuvre sur l’ensemble des archipels. Il est complété par un confinement le dimanche à Tahiti et Moorea. Les rassemblements, manifestations sont de nouveaux interdits. Pour aller dans les iles, il faudra désormais présenter un certificat de vaccination ou un test négatif. Les contrôles à l’aéroport sont maintenus. Le premier objectif est de casser les chaines de contamination et de diminuer la pression sur l’hôpital. 14 000 doses de vaccin Pfizer seront envoyées. Elles s’ajouteront aux 70 000 doses déjà envoyées. 45 000 tests seront également acheminés. Des renforts sont attendus de Métropole et de Nouvelle-Calédonie. « Plus de 80 % des personnes en réanimation ne sont pas vaccinées et toutes les personnes décédées n’étaient pas vaccinées. Ceux qui refusent de se faire vacciner mettent l’hôpital en tension. Vaccinez vous, pour vous, vos proche, l’hôpital et le Fenua. Ça sauve des vies » a dit le responsable de l’Etat.

@Grégory Boissy / AFP