La Nouvelle-Calédonie paralysée

Du jamais-vu sur le territoire. Le mouvement des rouleurs s’est durci en fin de semaine dernière faute de négociations fructueuses avec les autorités. Les barrages se sont intensifiés sur plusieurs points névralgiques de l’île et l’accès à Nouméa a été totalement bloqué. Ce week-end les actions s’étaient concentrées dans les quartiers sud. Un accident mortel survenu à Ko We Kara a finalement calmé les ardeurs. Tout comme, peut-être, l’implication dans le Nord, des factions indépendantistes du Palika, de l’UPM et de l’UC avec des contre barrages et le blocage des accès à certains site miniers. Le président de l’UC, Daniel Goa, a finalement accepté le rôle de médiateur et entamé une série de rencontres. Le retour à la normale s’est fait mardi avec la levée complète des barrages. L’ensemble des élèves de Nouvelle-Calédonie a repris le chemin de l’école. Les entreprises ont pu refonctionner normalement après avoir subi de lourdes conséquences (lire p. 4).