La greffe de rein autorisée au CHT

Le gouvernement a autorisé le CHT à réaliser des opérations de greffe rénale sur adultes à partir de reins prélevés sur donneurs vivants, sur personnes en état de mort cérébrale ou d’arrêt cardiorespiratoire persistant. La greffe de rein est, avec la dialyse, l’un des deux traitements de l’insuffisance rénale chronique. La Nouvelle-Calédonie se place parmi les pays au monde qui ont le plus fort taux d’insuffisance rénale chronique terminale, avec un taux de prévalence trois fois supérieur à la France métropolitaine. Depuis 2013, seuls les prélèvements de reins issus de donneurs en état de mort encéphalique étaient autorisés avec des greffes en Australie et en Métropole. Le CHT a sollicité l’accompagnement préparatoire d’une équipe médicale de l’hôpital européen Georges-Pompidou, à Paris, pour les premières opérations. L’objectif est d’atteindre 45 greffes par an, dont la moitié à partir de donneurs vivants. Une réduction de 350 millions de francs par an des dépenses de santé est attendue.