En moins de 15 jours, elle avait récolté plus de 400 signatures.
La pétition « Culture, la solution sacrifiée ! », publiée sur la plateforme de pétitions citoyennes du Cese, Conseil économique social et environnemental, le 14 avril, a été examinée par les membres de la commission culture, jeunesse et sports du Cese ainsi que par les acteurs du secteur culturel du gouvernement et de la province Sud, le mercredi 25 juin, au Congrès.
L’occasion de revenir sur la crise de mai 2024 et ses conséquences sur le monde de la culture, mais aussi d’analyser les solutions possibles pour chaque filière et d’émettre des recommandations. Comme celle de péréniser le fonds audiovisuel et cinématographique (FACNC), créer une structure pour faciliter l’accompagnement et l’organisation de la filière spectacle vivant, ou encore en intégrant la culture de façon obligatoire dans les programmes scolaires. La possibilité de se rapprocher de l’État a été évoquée. « C’est l’une des propositions qui est ressortie de cette séance : voir quels dispositifs pourraient être mis en œuvre pour faire participer financièrement l’État, même si ce n’est pas dans sa compétence, à la base », explique Jean-Louis d’Anglebermes, président du Cese. À la fin de cette rencontre, le projet de vœu relatif à cette pétition a été votée à l’unanimité.