La CCAT propose Christian Tein à la présidence du FLNKS

Le bureau de la CCAT s'est réuni à Poindimié. © Archives DNC / Y.M.

La cellule de coordination des actions de terrain a publié un compte rendu de son assemblée des 27 et 28 juillet, tenue à huis clos à la tribu de Bayes.

La CCAT demande le retrait des forces de l’ordre, des enquêtes indépendantes et de parlementaires ‒ « à l’échelle européenne et internationale » ‒ sur leurs interventions. Le « départ de la révolte » va être commémoré chaque 13 du mois avec des actions au sein de « chaque point de mobilisation du pays ». Le maintien de la « mobilisation pacifique » est acté « tant que le sujet du dégel du corps électoral n’est pas, une bonne fois pour toutes, aboli ». L’assemblée estime que le prochain congrès du FLNKS, dont elle n’est pas membre, doit se tenir impérativement avant fin août et être ouvert à tous.

DÉPART DU HAUT-COMMISSAIRE

Le Front doit aussi « reconnaître la CCAT comme structure de terrain et assumer, avec l’ensemble des partis politiques qui le composent, les conséquences des actions de terrain coordonnées ». Pour elle, sa « gouvernance […] qui a été jugée défaillante, est un sujet primordial ». La CCAT propose la candidature de Christian Tein à la présidence. Il est confirmé comme porte-parole de la cellule. Ses représentants exigent la libération de tous les « prisonniers politiques », une « obligation pour le retour à la sérénité », la reprise de contact avec l’État. La CCAT exige aussi le départ du haut-commissaire.

Elle se positionne enfin pour le maintien des élections provinciales, « à l’heure, sur le corps électoral actuel », « afin de renouveler et rajeunir l’ensemble de la classe politique calédonienne » avec une stratégie unitaire dans les trois provinces.