Jérémy Simon, la situation économique avant tout

Il s’est fait connaître en tant que leader du mouvement opposé à la vaccination obligatoire. Candidat sous les couleurs du parti Les Patriotes, c’est d’ailleurs entre autres, en raison de la crise liée au Covid-19 que Jérémy Simon s’investit, dénonçant un « apartheid » et une « dictature sanitaire » qui « n’est sans doute pas finie ».

Sa priorité ? La situation économique nationale, « il va falloir redresser le pays », mais aussi locale, pour éviter que « la Nouvelle-Calédonie vive à crédit ». Les caisses sont vides et « on demande au peuple de les remplir », une situation qu’il juge inacceptable, alors que la population doit gérer une baisse de son pouvoir d’achat. Le commercial free-lance évoque de l’argent mal utilisé, le problème des niches fiscales, faveur du Frexit.

En se présentant, il veut empêcher Emmanuel Macron de retrouver une majorité afin de « l’obliger à cohabiter pour recréer une France nouvelle ».

Enfin, concernant l’avenir institutionnel de la Nouvelle-Calédonie, il estime que ce n’est pas le sujet du scrutin, qui ne doit pas être « instrumentalisé ». « Je ne veux ni fâcher les loyalistes ni les indépendantistes. Le sujet sera abordé après les législatives et cela nous tient très à cœur de participer à ces discussions qui vont ancrer une bonne fois pour toute la Calédonie là où elle doit l’être. »

 

A.-C.P. (© Archives DNC/A.-C.P.)