Vendredi 10 janvier, l’Institut de la statistique et des études économiques (Isee) a publié son dernier rapport sur les conséquences de la crise de mai au 30 novembre.
Il fait état, en premier lieu, d’un marché de l’emploi qui « reste dégradé » avec, en septembre, dans le secteur privé « 9 000 salariés de moins qu’en mars » et « 1 200 employeurs de moins ». Des chiffres qui peuvent s’expliquer, selon l’institut, par le « non-renouvellement des contrats de travail arrivés à terme ».
En parallèle, il relève une diminution du nombre d’entreprises autorisées à recourir au chômage partiel ‒ 970 en novembre contre 1 700 au plus fort de la crise ‒, « signe que l’économie redémarre partiellement ».
L’institut met en garde cependant sur les semaines à venir : si, pour ces entreprises, l’activité ne redémarre « pas totalement en début d’année » et si le financement du chômage partiel exaction prend effectivement fin en janvier, « le bilan sur l’emploi pourrait s’assombrir encore ». Au niveau des importations, « malgré une légère reprise en novembre », celles-ci restent inférieures à leur niveau de 2023. « Ce recul est directement lié au ralentissement économique », analyse l’Isee, qui prédit toutefois une amélioration pour le secteur du nickel avec la reprise récente des activités de Prony Resources.