Ils partent au Mondial !

Trois Calédoniens vont participer au championnat du monde de surfski en octobre prochain. L’information a été confirmée à DNC par la Ligue calédonienne de va’a et de canoë kayak.

Si on connaît le va’a et la canoë kayak depuis de nombreuses années en Calédonie, le surfski (voir encadré) est une discipline très récente. Pourtant, elle se démocratise de par le monde tant les sensations que sa pratique procure sont fortes. « Le surfski allie vitesse et surf. Les Australiens et les Sud-Africains sont devenus les maîtres de la spécialité. Les Calédoniens s’y mettent peu à peu, nos pratiquants arrivent du va’a ou du kayak », explique Philippe Lepoul du bureau de la Ligue de va’a. Le niveau est pas mal alors nous avons décidé d’envoyer, après nos courses de sélection, trois Calédoniens au deuxième championnat du monde de surfski qui se déroulera à Tahiti en octobre prochain. » Un seul d’entre eux avait participé à la première édition du Mondial l’an passé, Jean Philippe Cuer. Il fait d’ailleurs partie cette année de la première équipe calédonienne de surfski au championnat du monde. Il sera engagé chez les vétérans tout comme Franck Aita. Tous deux seront accompagnés du jeune Miguel Tearea qui s’alignera dans la catégorie des juniors (-19 ans). Le jeune Calédonien pourrait bien faire parler de lui à Tahiti : il vient de remporter la médaille d’argent en V6 lors des derniers Jeux du Pacifique. C’est l’un des grands espoirs de la ligue.

30 km en downwind

Les Calédoniens se préparent actuellement spécifiquement au rendez-vous mondial.
Ils enchaînent des parcours de downwind (vent arrière) sur le lagon calédonien à un rythme élevé,  alternant des successions d’accélération et de surf sur les vagues. à Tahiti, ils seront engagés avec 200 autres concurrents sur une seule course de 30 km. « Le championnat du monde se joue comme un marathon, c’est un one shot et on n’a pas le droit à l’erreur. La course ne dure qu’une heure quarante cinq minutes et pendant ce laps de temps, il faut être à fond, tout donner tout en se jouant des éléments. Les concurrents pagaient à une moyenne de 16 km/h tout en surfant sur les vagues durant toute la durée de l’épreuve », précise Philippe Lepoul. L’objectif pour la ligue est de figurer au mieux lors de ce championnat du monde et de faire rentrer Miguel Tearea dans les quinze meilleurs juniors.

Si le matériel est expédié vers la Polynésie par bateau, les trois Cagous, quant à eux, s’envoleront le 28 septembre pour retrouver leurs embarcations et s’entraîner quelques jours sur le lagon de Tahiti avant le championnat du monde le 3 octobre.