Et si une des trois usines fermait

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Le nickel, avec ses trois sites industriels, est le poumon de l’économie calédonienne. Son poids sur l’emploi, la fiscalité et même le système de santé est considérable. Quelles seraient les répercussions de la fermeture d’une de ces usines, voire de plusieurs ? Éléments de réponse en chiffres.

Dans notre dossier

Exporter ou ne pas exporter, telle est la question
Parmi les « transformations profondes » proposées par le rapport sur l’avenir de l’industrie, figure la révision du contrôle des exportations de minerai brut et des réserves géographiques métallurgiques au profit des industriels. Une question aussi politique qu’économique. →

« Si on ne fait pas cette transition, des usines fermeront »
Le coût de cette mutation devrait être en grande partie pris en charge par l’État, rappelle Christopher Gygès, membre du gouvernement en charge de la transition énergétique. →

Ce qu’on peut retenir du rapport de l’IGF
La Première ministre a demandé à l’Inspection générale des finances d’établir un diagnostic de la filière nickel, de voir dans quelle mesure elle est susceptible de constituer une source d’approvisionnement complémentaire pour la France et l’Europe et de proposer des pistes pour une stratégie à long terme. Voici les principaux points relevés dans ce document.→

KNS s’oriente vers la matte
Le nickel batterie, Koniambo y réfléchit depuis plusieurs mois. Un premier test a été effectué avec une filiale de Glencore, au Canada. Un changement à venir de taille pour l’industriel. →