[ÉDITO] Du mieux ?

Une étape plus fructueuse dans les discussions sur l’avenir institutionnel. Nos élus ont désormais une base sur laquelle négocier avec l’État et, on l’espère un jour, entre eux.

Les récentes communications ont permis aux Calédoniens de mieux cerner ce dont il était précisément question ces derniers mois. Des bases plus affinées sont posées sur les sujets comme l’autodétermination, le corps électoral, la citoyenneté, déjà traités une première fois par le document du oui et du non de l’État.

Normalement, le dernier texte remis à Paris, et il y en aura assurément de nombreuses moutures, s’inspire de ce qui a été formulé par les uns et les autres, et par la vision du gouvernement central également, puisque la Nouvelle- Calédonie est restée française. Les élus ont l’opportunité d’amender ce texte, de le négocier. Encore faut-il que tous aient cette volonté.

Pour l’heure, l’UC s’en tient à la suspension de sa participation. Mais attention, aussi difficile soit-il d’imaginer que le train puisse avancer sans ce parti historique, l’État semble déterminé, et même renforcé par la séquence parisienne où chacun a fait preuve d’ouverture.

Une partie des non- indépendantistes est aussi résolue à avancer sur le dégel du corps électoral et la modification de la répartition au Congrès, même sans accord. Nous resterons attentifs. Les enjeux sont immenses sur une courte période.