Du changement dans le gouvernement d’Élisabeth Borne

La nouvelle composition du gouvernement d’Élisabeth Borne a été dévoilée. © Ludovic MARIN / POOL / AFP

21 hommes et 21 femmes composent le deuxième gouvernement d’Élisabeth Borne. Un remaniement après les élections législatives de juin annoncé lundi 4 juillet.

Au total, 17 membres de l’ancien gouvernement conservent leur poste. C’est le cas de Bruno Le Maire, Gérald Darmanin ou Sébastien Lecornu déjà passé de l’Outre- mer aux Armées. Olivier Véran, ancien ministre de la Santé, devient porte-parole de cette nouvelle équipe.

Marlène Schiappa signe son retour en tant que secrétaire d’Etat chargée de l’Économie sociale et solidaire. Damien Abad, visé par une enquête pour tentative de viol, est remplacé au ministère des Solidarités par le directeur général de la Croix-Rouge, Jean- Christophe Combe.

Les ministres battues aux législatives (Amélie de Montchalin à la Transition écologique, Justine Benin à la Mer et Brigitte Bourguignon à la Santé) ont toutes été remplacées. Le médecin urgentiste François Braun s’empare du ministère de la Santé.

Gérald Darmanin et Jean-François Carenco pour l’Outre-mer

Jean-François Carenco lors de sa prise de fonction – Photo : Alain JOCARD / AFP

Victime du remaniement, le portefeuille des Outre-mer est intégré au ministère de l’Intérieur, ce qui n’a pas manqué de faire réagir. Gérald Darmanin reprend le dossier avec son ministre délégué, Jean-François Carenco.

L’ancien préfet de Saint-Pierre-et- Miquelon, de la Guadeloupe ou encore de la région Île-de-France a été secrétaire général adjoint du haut-commissariat de la Nouvelle- Calédonie entre 1988 et 1990. Il a ensuite été secrétaire général jusqu’en 1991.

Proche de Jean-Louis Borloo, il l’a accompagné à plusieurs reprises au gouvernement en 2004 et 2007. En 2017, le sexagénaire (69 ans) a pris la présidence de la Commission de la régulation de l’énergie (CRE), autorité qui veille au fonctionnement du marché de l’énergie et arbitre les différends entre consommateurs et exploitants.

Motion de censure

La Nouvelle union populaire écologique et sociale (Nupes) a déposé une motion de censure contre le gouvernement, mercredi 6 juillet. Cette motion peut faire tomber le gouvernement si elle réunit la majorité des voix, soit 289 voix. Le Rassemblement national (RN) et Les Républicains (LR) ont d’ores et déjà annoncé leur désaccord.