Développer l’économie sociale et solidaire

Le sujet est évoqué depuis un moment dans les milieux économique et institutionnel. Comment reconnaître et intégrer l’économie dite informelle ? Elle représenterait 1,7 % du PIB, avec 13 000 structures, coopératives, mutuelles, associations et fondations dans le secteur agricole, l’industrie, la culture, etc. Et plus de 330 entreprises employeuses et 6 000 salariés. Les deux tiers de la population auraient ici une activité informelle

(ex : associations de femmes, bingos, vente de nourriture, événements solidaires, GDPL, etc.). « Un levier de croissance pour le territoire » selon Naïa Wateou, élue Les Loyalistes au Congrès. Son groupe a déposé une proposition de loi du pays pour le développement de l’économie sociale et solidaire (ESS) qui permettrait de donner un cadre à cette économie particulière, à même de contribuer à la relance tout en véhiculant des valeurs positives.

Photo : C.M.

Le projet va faire l’objet de discussions et d’un passage par le Conseil d’État. En cas d’adoption par le Congrès, d’autres textes devront suivre avec des incidences en matière de droits des assurances, du travail, de la protection sociale. L’idée est d’attirer avec des avantages statutaires et de protection, mais aussi de fiscaliser.

La province Sud proposera au mois de décembre ses propres mesures. L’ESS figurait dans le discours de politique générale du 17e gouvernement