Des élus demandent l’autorisation du CBD

Des élus du Congrès souhaitent le retrait du cannabidiol de la liste des produits stupéfiants. La Métropole, l’Australie et la Nouvelle-Zélande ont déjà dépénalisé le CBD, naturellement présent dans la plante de cannabis.

Les groupes Avenir en confiance et UC- FLNKS ont déposé un vœu au Congrès visant à demander au gouvernement le retrait du CBD, ou cannabidiol, de la liste des produits stupéfiants comme en Métropole, en Australie ou en Nouvelle-Zélande.

Le CBD est une substance naturellement présente dans la plante de cannabis (ou chanvre), mais sans risque pour la santé selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS) et à différen- cier du THC aux propriétés psychoactives. La vente se limiterait aux produits importés de l’Union européenne. Mais les élus demandent aussi une étude visant à la création d’une filière chanvre pour le CBD, les matériaux de construction et les fibres à partir de semences certifiées.

Rôle bénéfique ?

Les élus soulignent que l’OMS a indiqué dès 2018 que le CBD ne pouvait être considéré comme un stupéfiant, que des études valident son rôle bénéfique dans le traitement de l’épilepsie, comme immunosuppresseur, ou encore dans la lutte contre les addictions notamment celle au THC.

Il est aussi apprécié pour soulager les douleurs. Les consommateurs calédoniens peuvent uniquement s’approvisionner par une importation illégale ou via le marché noir