L’Isee a publié ses principaux indicateurs liés à la crise de mai 2024. La création d’entreprises peine encore à redémarrer. En revanche, l’institut note plus d’inscriptions de patentes personnelles que de radiations.
Sur les 11 100 personnes ayant perdu leur emploi, 5 850 sont encore enregistrées au chômage total, dont un tiers bénéficie de l’allocation totale spécifique exactions. Le chômage partiel de droit commun n’a plus d’inscrits, le dispositif nickel est révolu et le chômage partiel exactions a vu ses montants réduits en janvier. Les demandes émanant des entreprises pour y accéder sont en recul et concernent potentiellement 4 560 salariés.
L’Isee observe que 5 260 personnes au total ayant perdu leur emploi sont exclues de ces dispositifs car elles ne remplissent pas les conditions d’octroi. S’y ajoutent les travailleurs indépendants qui ne bénéficient plus d’aides depuis août 2024.
Finalement, « un salarié du privé sur cinq a perdu tout ou partie de ses revenus, auxquels s’ajoutent les salariés dupublic et les travailleurs indépendants ». Des difficultés qui interviennent dans un contexte de hausse des prix à la consommation (lire par ailleurs). En janvier, l’augmentation était de 1,6 % pour l’ensemble des ménages, 2,5 % pour les plus modestes.